Roots (1971-80)
En 1971, Leslie Kong décède et emporte avec lui ses fameux disques Beverley’s. Le style early reggae, rapide, nerveux, qu’il a pu faire découvrir avec Desmond Dekker, les Maytals, les Melodians, les Ethiopians, les Pionners, ne survivra pas longtemps…
En 71 donc, le tempo du reggae roots s’alourdit encore plus.
Depuis la visite de Selassié en Jamaïque, la communauté RasTa s’agrandit. L’Afrique devient peu à peu un sujet privilégié par les nouveaux artistes. En fait, chaque mot que prononce un chanteur cherche à toucher la vie des gens, car celle-ci devient de plus en plus dure. Le reggae roots reflète ouvertement l’espoir de sortir de l’oppression.
En 76, Bob Marley est une superstar. C’est le grand âge d’or de la musique jamaïcaine, tant par sa qualité, ses innovations et sa variété que pour la commercialisation, qui se développe en Europe. Les chanteurs de talents se comptent par centaine et certains figurent en première partie des groupes de rock (Rolling Stones, James Brown…). Parallèlement, les labels se multiplient aussi. Les plus grands de l’époque sont ceux de Lee Perry (Black Ark), Chris Blackwell (Island), les frères Hookim (Channel One) et Jumbo (Virgin).
Voici les artistes les plus connus, à la fois en early reggae et en roots :
Groupes vocaux | Chanteurs solo |
| Burning Spear |
Voici maintenant une petite sélection de titres dits « classiques » de roots reggae :
Don Carlos - Young girl, au festival Reggae Sundance en août 2006 Une session acoutisque de « Jah heavy load » d’Ijahman Levy