Cameroun

Publié le par sista carol

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  Pays : Cameroun
Localisation :
Afrique centrale
Régime politique :
république
Chef d’Etat actuel :
Paul Biya
Capitale :
Yaoundé
Villes principales :
Douala, Ganoua, Bafoussam
Langues principales :
français, anglais, bamileke, douala
Superficie :
4 750 000 km²
Nombre d’habitants :
15 203 000 camerounais

Monnaie :
franc CFA
 

 

Le Cameroun est une ancienne colonie allemande à partir de 1884. Mais en 1916, les Alliés expulsent les Allemands du territoire. Le pays, divisé en deux, devient sous mandat britannique et français. En 1946, ces mandats sont transformés en tutelles.

 

En parallèle, des revendications nationales naissent et se développent. En 1960, l’ex Cameroun français devient indépendant et Ahmadou Ahidjo devient le Président de la République où il instaure un régime à parti unique.

 

En 1961, la République devient fédérale après le rattachement du sud de l’ex Cameroun britannique (le nord fait alors parti du Nigeria). 

En 1972, la fédération devient une république unitaire. 10 ans plus tard, Paul Biya prend la succession de Ahidjo et est constamment réélu depuis.

En 1990, comme la plupart des pays africains, le multipartisme est établi. Mais depuis 1991, l’opposition au régime s’accroît face au pouvoir très contesté.

 
 

Relations françafricaines

 

Aux Indépendances, la stratégie principale des relations françafricaines était de mettre en place des dirigeants africains favorables à la France, par le trucage des élections mais aussi par la répression et l’élimination physique des opposants, leaders indépendantistes.
Cette guerre contre les indépendantistes fut très violente au Cameroun de 1957 à 1970 avec des méthodes semblables à la guerre du Vietnam. Bilan : des centaines de milliers de victimes, et l’assassinat des leaders Ruben Um Nyobé en 1958, Félix Moumié en 1960 et Ernest Ouandié en 1990.


Ces massacres, où la torture était systématique, étaient bien pires qu’à Sétif en 1945 ou à Madagascar. Toute une partie de l’ouest du Cameroun, la région bamileke où l’Union des peuples du Cameroun (UPC, un mouvement indépendantiste) était très implantée, a été massacrée. En rajoutant un discours raciste dont les traces remontent à la période coloniale, le maréchal Lyautey écrivait : « S’il y a des mœurs et des coutumes à respecter, il y a aussi des haines et des rivalités qu’il faut démêler et utiliser à notre profit, en opposant les unes aux autres, en nous appuyant  sur les unes pour mieux vaincre les autres ».
 

 

Mais ces événements, comme les massacres de Sétif, de Madagascar et la torture en Algérie, ont été couvert d’une impunité systématique.

 

Au Cameroun, ces massacres ont permis de mettre au pouvoir Ahidjo, un ami de la France. Puis Paul Biya, placé au pouvoir par Elf.

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Paul Biya et Jacques Chirac


Aujourd’hui, la terreur policière n’a pas cessé et la corruption prend des proportions records, pourrissant la vie politique, économique et sociale des camerounais.

Une page web sur Ruben Um Nyobé

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S
<br /> pour y avoir vécu un mois... la réalité dépasse l'entendement sur tout point de vu! one love!<br /> <br /> <br />
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